Il est tout à fait naturel d’avoir des réserves ou des craintes quand il s’agit de commencer une psychothérapie, surtout si l’on vit avec des difficultés émotionnelles intenses. Lorsqu’une personne atteinte du trouble borderline envisage de commencer une thérapie, il peut y avoir de bonnes raisons d’hésiter ou de retarder la prise de RDV avec le professionnel de santé.

Peur du jugement : La thérapie nécessite de parler de soi,  de partager avec un inconnu un vécu de souffrances, des expériences douloureuses implique de montrer une vulnérabilité qui pourrait être exploitée.

Crainte de l’intensité émotionnelle : Les séances de thérapie peuvent faire remonter des souvenirs difficiles, provoquer des réactions émotionnelles intenses. La peur de pleurer, de montrer ses émotions refoulées peut induire un sentiment de honte, de dégoût de soi-même.

Doute sur la capacité à changer : Des expériences précédentes inefficaces, le manque de confiance dans la compétence du thérapeute, le doute de pouvoir évoluer ou de maîtriser les émotions, peut générer de la peur ou de la frustration face au processus thérapeutique.

Peur de la stigmatisation : La crainte d’être jugé ou mal compris, tant par les autres que par soi-même, peut dissuader de s’engager dans une thérapie.

Risques de rupture ou de rejet : La peur que le thérapeute ou le processus lui-même ne réponde pas aux attentes, ou que la thérapie ne fonctionne pas, peut être source d’anxiété.

Confrontation avec soi-même : La thérapie implique souvent une introspection profonde, ce qui peut être effrayant si on redoute de découvrir des aspects de soi difficiles ou honteux.

Anxiété liée à la dépendance : La relation thérapeutique peut susciter des inquiétudes concernant la dépendance ou la fusion avec le thérapeute, ou la peur de devenir vulnérable dans cette relation.

Complexité du processus : La perspective de devoir faire face à des processus longs et souvent difficiles peut décourager ou faire hésiter à commencer la thérapie.

Il est important de souligner que malgré ces aspects effrayants, la psychothérapie offre un espace sécurisant pour travailler sur soi, quand elle est réalisée avec un professionnel formé au trouble de la personnalité borderline. Au cours de cette soirée, je vous présenterai tous les éléments d’un protocole psychothérapeutique adapté aux personnes qui présentent les aspects du trouble borderline. Inscrivez vous dès maintenant en cliquant sur le lien ci-dessous.

A bientôt.

Pierre NANTAS, président fondateur de l’AFORPEL